Candidature toute mouillée

Alyani Delliano se dirigeait vers la maison de la Cohorte d'Yrkanis. Il avait en poche une missive destinée à leur chef. Elle ne contenait rien d'extraordinaire, ni même d'original. Juste sa candidature à son admission à la Cohorte.

Il aurait pourtant voulu y inclure de hauts faits d'armes mais nombre d'entre eux l'avaient vu tant de fois cloué lamentablement au sol lors de certains combats qu'ils en auraient bien ri. Il s'était bien illustré lors de la grande bataille des temples, mais c'était en tant que foreur. Et cela faisait si longtemps.

Ou bien aurait il pu se présenter juché sur un animal sauvage, sa monture impressionnante. Mais, là encore, ses expériences n'avaient été que des échecs. Il avait tenté de dresser un torbak en pensant que "ca aurait de la gueule". Mais l'animal, loin de collaborer, l'avait chiqué dès qu'il fut redescendu éjecté de son dos (soit 5 secondes après y être monté). Il s'était aperçu, de plus, qu'une fois monté sur la bête, ses pieds trainaient par terre, loin d'avoir la "gueule" seyante à un noble Matis. Et un bolobi, c'est plus grand et rondement confortable. Mais Alyani avait été "légèrement indisposé par l'odeur" (comprendre qu'il avait tourné de l'œil devant la puanteur atroce de cet animal et qu'il avait dû rappeler à Jenna qu'un pacte est un pacte, quelle que soit l'imbécilité de la cause du décès).

Peut être aurait il pu présenter des titres de noblesse, comme tout Matis qui se respecte. Mais la noblesse était une vertu tellement galvaudée chez son peuple que les titres pleuvaient. Si même la moitié de ceux qui se disaient nobles l'étaient, il y aurait de quoi remplir à craquer l'intégralité des quatre cours d'Atys rien qu'avec ses concitoyens.

Bref. Loin d'être le récit épique de hauts faits que son âme romanesque avait désirée, sa missive de candidature n'avait rien de captivant ou de bien original. Enfin, ce qui aurait du être sa missive. Car une fois ouverte, elle se révéla quasiment illisible. Les membres de la Cohorte n'avaient pu en déchiffrer que les mots "candidature" et la signature. Le papier et l'encre en avaient été presque totalement délavés lors d'une ballade en terres Tryker pour aller se saouler affaires.

// HRP : J'ai peu de temps en ce moment mais j'avais promis à Mosaic de poster ma candidature ce soir. C'est un peu pressé par le temps que m'est venue cette fin (un peu) incongrue et... mouillée.//

Salut et bienvenu ici Alyani et bonne chance pour ta candidature.

Alyani tu es un ancien ?(ou de la chaire fraiche)

Ha enfin te voilà Halliany !
(ça t'apprendra à écrire Mosaik avec un "c")

Contente de te voir par ici et nul doute que ta candidature sera acceptée !
Pas de question de mon côté même si t'aurais peut-être dû préciser que tu es un V.I.P. du Sentier des Artisans puisque tu en es un des fondateurs!

Han! Si toi aussi tu as essayé de dresser un torbak, on doit les idées aussi claires...
Vivement que tu nous ais rejoins, j'avais dans mes projets d'être le premier homin à posséder un Varinx de monte, on pourrait s'atteler ensemble au dressage de l'animal

(Il y a tout plein de bêtes louches à drésser dans la Cohorte aussi, mais méfies toi, ils sont plus dangereux que les Torbaks ou les Varinx...)

Chère Moz(aiK), J'aurais pu, en effet, préciser que j'avais été membre du Sentier. Néanmoins, je n'en étais pas le fondateur. C'est mon père (Tynian Delliano) qui avait fondé cette guilde avec plusieurs de ses amis et amies : Malya, Nolwenn, Karouko, Fonypee, et j'en oublie. Des noms illustres mais qui ont tous disparus, ainsi que mon père. Je ne l'ai jamais revu depuis que je suis arrivé à Yrkanis et je n'ai hérité de lui que du titre d'Ancien d'Atys et un petit carnet ou il raconte des choses incroyables (comme par exemple que l'on pouvait trouver, il y a longtemps et à quelques pas seulement de l'arène Matis, des graines suprêmes de Sarina).

Cher Takoda, concernant les Varynx, je crois que c'est peine perdue. Les Fyros les avaient déjà dressés autrefois pour sauver les homins du feu. Malheureusement, ces bestioles ayant goûté la viande de leurs maîtres, y ont pris goût. Et, s'ils sauvent toujours les homins du feu, c'est pour les manger ensuite, cuits ou crus. Ce que je n'ai jamais compris c'est comment ces animaux sanguinaires ont pu développer une telle sensibilité gastronomique dans le désert. Car, le Matis, je comprends bien... sa viande est fine, subtile. Mais celle du Fyros constamment imprégnée de cette odeur de dessous de bras mal lavés... berk !

Je préfère ça Aly! On avait dû entrer au Sentier à peu près à la même époque alors car quand je l'avais rejoint, nous étions à tout casser 10 dans la guilde.
Vive le Sentier

*fais chauffer ses mains et astique son épée*