Zagabranth "Zagh" Nebbia - Candidature

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Je me rappelle.... Je doit avoir 3 ou 4 ans... Le sol tremble, les murs vibrent, les fenêtres partent en éclats. Il fait nuit noire, alors que mère vient de me réveiller pour aller à l'école. Je l'entend crier "Ils sont là ! Mettons nous à l'abri ! Zagabranth, vite !" puis elle me prend dans ses bras et nous sortons de la maison. Dehors, les gardes s'affolent, ils rassemblent la population. Nous nous retrouvons tous sur la grande place, barricadés, et protégés par un régiment de soldats d'élite.

Puis la je me souviens d'un grand silence. Plus un bruit, un mouvement, le sol s'est calmé, la tension elle est toujours présente. Je lève les yeux au ciel, et je vois des engins volants se diriger vers l'entrée de la cité. Un dépose une personne vêtue de noir, portant un casque sur lequel sont reliés des tuyaux. Il nous raconte une courte histoire puis dépose un objet qui se transforme en porte. Personne ne bouge. Le silence est perturbé par un bourdonnement de plus en plus fort. Les soldats nous protégeants hurlent "Armez !" puis un instant plus tard "Tirez !". La personne en noir nous dit alors "Matis, Jena vous protège, passez cette porte, vos soldats ne pourront pas retenir longtemps le Grand Essaim, et ce n'est pas cette barricade qui résistera au feu dévastateur des Kipestas"

Un Matis passe la porte, puis d'autre suivent, mère commence à avancer, le monde se bouscule alors que d'autres personnes en noir assiste la garde de la barricade. Ils tirent des boules lumineuses avec leur bras, je ne sais pas comment ils font. C'est la panique. Quelqu'un nous bouscule, mère tombe avec moi, je ne vois plus rien, que des jambes que j'essaie d'éviter, mère hurle, elle se fait piétiner devant mes yeux. Je pleure, mère ne bouge plus, ne respire plus, son humeur coule du nez, de la bouche, ses mains si douces sont entaillées, ses si beaux cheveux décoiffés. Je recois un coup, puis je ne me souviens plus de rien.

On me réveille plus tard, je ne sais pas combien de temps après, je suis alité, dans une pièce grise, mon bras gauche est branché a un sac qui déverse un liquide dans mon corps, goutte par goutte. Encore une personne en noir se penche vers moi et me demande "Tu vas bien petit?". Je répond timidement oui, puis je demande où est mère. La personne met du temps à me répondre "Ta mère à rejoins Jena, notre déesse, et elle repose en paix. Tu es désormais une pupille de la Karavan, chérie la comme tu chérie ta mère, Jena te chérira en retour et te sauvera de la mort." Je ne comprend pas tout mais ces personnes m'accueille parmi elles.

Les années passent, je grandis, à mes 17 ans, on me dépose sur une terre, sur mon écorce, et on me dit "Il est temps pour toi Zagh de prouver si tu es digne de servir la Karavan et de ton Roi"

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